Pour avoir voulu donner un visage à ce qui n’en peut avoir, un peintre a du sang sur les mains. Il fuira le chant des sirènes sans parvenir à se délivrer de ce qui le hante.Élise, la femme végétale inséparable de sa chienne, le fait pénétrer dans son jardin des métamorphoses; là, ils vont conjuguer puis défier les figures de leur enfer.Entre l’avant et l’après, un carnet bleu creuse le sillon d’une écriture où tout doit éclore.
Pour avoir voulu donner un visage à ce qui n’en peut avoir, un peintre a du sang sur les mains. Il fuira le chant des sirènes sans parvenir à se délivrer de ce qui le hante.Élise, la femme végétale inséparable de sa chienne, le fait pénétrer dans son jardin des métamorphoses; là, ils vont conjuguer puis défier les figures de leur enfer.Entre l’avant et l’après, un carnet bleu creuse le sillon d’une écriture où tout doit éclore.
« Je glissais nue sur un drap blanc, le corps maigre, blafard, recouvert de fleurs fanées. Des hommes marchaient autour de moi dans un ralenti indéfini. Ils portaient des gants blancs. La mort n’étais pas une vilaine femme en noir portant une faux. »
Portraits, P.87
Julie nakache
Auteure et Poétesse